Plafond acoustique : Principes et techniques

Plafond acoustique : Principes et techniques

Interdire le voisinage d’émettre des bruits n’est pas tellement pratique que d’opter pour une isolation acoustique de la pièce en question ! Les travaux occasionnés ne seront pas anodins et il faut réfléchir du côté du budget, mais après mûre réflexion : le confort offert vaut réellement la peine.

Quel est le principe de la réalisation d’un plafond acoustique ?

Le plafond qu’il soit en dalle en béton, en plancher n’est pas tellement conçu pour une isolation acoustique parfaite. Les architectes ont alors invité leur ingéniosité et créent un second revêtement de plafond offrant une meilleure résistance aux nuisances sonores qui est le faux plafond acoustique. Fait par l’intérieur, le procédé d’isolation acoustique du plafond est aussi recouru dans un souci esthétique et couple parfois même l’isolation thermique. Bien que le plafond acoustique accroisse le niveau de confort d’une maison, ce n’est pas un recours obligatoire. Ce qui est nettement avantageux de le coupler à une isolation thermique étant donné qu’entreprendre cette dernière en rénovation permet de bénéficier des aides aux travaux.

Type 1 : le faux plafond suspendu

Les différents types de techniques varient d’un plafond à un autre, mais se déclinent également en fonction de la pose souhaitée. Aussi, le plus commun c’est d’opter pour un faux plafond suspendu. Il s’agit d’une pose par des fourrures à emboîtement en fonction des faisabilités techniques notamment la fixation par une tige filetée chez une dalle en béton, le demi-collier si des restes de solives restes apparentes et des griffes sur les poutrelles. Pour renforcer la résistance sonore, il va falloir installer des suspentes anti-vibratiles.

Type 2 : le faux plafond autoportant

Ce type de faux plafond est la manière la plus facile et rapide pour obtenir son faux plafond. Il s’agit d’un type à ossature métallique dont les couvertures sont des isolants. Conçu justement pour une pose dans un délai très rapide, c’est la solution parfaite pour les pièces étriquées ou moyennement spacieuses. Il est tout à fait possible de choisir l’épaisseur des isolants pour renforcer l’isolation acoustique, cependant il faut penser à la charge que pourra supporter votre type d’ossature métallique.

Type 3 : la pose d’isolant

Les isolants restent parfois les mêmes recommandés pour une isolation thermique. On parle dans ce cadre d’une isolation thermo-acoustique où l’on choisit des panneaux minéraux. À la grande différence d’une isolation thermique, cette seconde technique invite un choix minutieux dans l’épaisseur de l’isolant.

Traiter les bruits à leurs sources !

Le plus raisonnable serait d’atténuer les nuisances sonores depuis leurs sources. Aussi, on peut poser une moquette de type aiguilleté, ou gérer l’espace entre le plancher et le faux plafond dit « plénum », ou adopter une couche résiliente sous un parquet flottant. De même, penser à isoler les ouvertures et les fermetures de la maison. Pour avoir la meilleure option adéquate, il faut s’adresser à des experts d’isolation ou des entreprises de rénovation qui pourront établir un diagnostic sur les performances acoustiques de votre maison.